Face aux défis environnementaux, l’industrie du textile africain n’est pas en reste. Plusieurs marques de pagnes ont décidé de prendre le virage écologique en proposant des collections entièrement bio, répondant ainsi à une demande croissante des consommateurs soucieux de l’impact de leurs achats. De la culture du coton jusqu’aux teintures naturelles, c’est toute la chaîne de production qui est repensée.
En tête de peloton, la marque ghanéenne « Eco-Kente » fait figure de pionnière avec ses pagnes tissés à partir de coton cultivé sans pesticides. Au Sénégal, l’atelier « Baobab Textiles » a, quant à lui, remis au goût du jour les techniques ancestrales de teinture à l’indigo, en les combinant avec une approche zéro déchet qui séduit une clientèle internationale. Ces initiatives ne se contentent pas de réduire l’empreinte écologique – elles valorisent également le savoir-faire traditionnel tout en créant des emplois locaux.
Le prix reste néanmoins le principal frein à l’expansion de ce marché encore confidentiel. Comptez 30% de plus pour un pagne bio par rapport à son équivalent conventionnel. « C’est un investissement dans l’avenir », défend Aminata Koné, fondatrice de la marque ivoirienne « Terra Wax », qui mise sur la transparence de sa chaîne de production pour justifier ces tarifs. Une chose est sûre : le pagne bio n’est plus une simple tendance mais s’inscrit dans une révolution durable du textile africain.





.





.





.










.





.





.





.





.





.





.




